RISQUES ENCOURUS

RISQUES ENCOURUS

L’OBJECTIF DU SITE WWW.RIME-SERBONNES.COM

Un projet d’usine de méthanisation est en cours sur la commune de Serbonnes (Yonne), porté par des cultivateurs de villages voisins, dans leur grande majorité. 

Deux sites se trouvent concernés par le projet: 

  • Le lieu-dit des « Trois sapins », dans le prolongement de la rue Saint Victor, à environ 600 mètres des premières habitations des rues Pierre Perdreaux et du Maréchal Leclerc. Les porteurs de projets affirment avoir abandonné cette éventualité, mais rien n’est encore écrit. 
  • Un terrain se trouvant après la ligne TGV, au nord de Serbonnes. La « distance » sera vite compensée par le vent du nord qui véhiculera les odeurs nauséabondes sur nos villages. 

L’implantation d’un site de méthanisation à Serbonnes et aux alentours pose problème pour de nombreuses raisons:

1/ Plusieurs villages sont déjà victimes de pollution olfactive, avec des odeurs de pourriture à distance des unités de méthanisation, via l’utilisation de la pulpe de betterave.

2/ Le projet est porté par des promoteurs qui ne maîtrisent pas le processus de méthanisation. Il y a donc un double risque de pollution olfactive et de sécurité/santé publique.

3/ La qualité de vie du village et de ses environs sera grandement détériorée.Serbonnes ne sera pas le seul village impacté: si l’implantation de ce site a lieu, où qu’il soit, tous les villages environnants en pâtiront.

4/ Ces désagréments peuvent entraîner une chute des prix de l’immobilier.

5/ Il y aura une augmentation de la circulation des convois agricoles dans le village. De plus, pour accéder aux « Trois Sapins », il faut emprunter un simple chemin de terre recouvert de goudron, qui sera inévitablement défoncé par le passage des convois, et la commune (donc les Serbonnois) devront payer les réparations.

AUX TROIS SAPINS, MAIS AUSSI DANS TOUT SERBONNES JUSQUE DANS LES VILLAGES VOISINS, 

LA METHANISATION, NOUS N’EN VOULONS PAS! 

ENSEMBLE, NOUS POUVONS FAIRE OBSTACLE A CE PROJET ET GARANTIR A NOS ENFANTS DE MEILLEURES CONDITIONS DE VIE

LES DANGERS EN CAS D’UNE METHANISATION A SERBONNES ET ALENTOURS

Explosion et incendie

PLOUVORN (29), SAINT-GILLES-DU MAINE (22), SAUVETERRE-LA-LEMANCE (47), SAINT-FARGEAU (89), ALLEMAGNE… sont malheureusement des cas d’incendie liés à la méthanisation, PLOUVORN ayant, de plus, été un cas d’explosion. 

Les risques d’incendies sont déjà présents, même quand les règles de sécurité sont respectées: rappelons que les déchets fermentés produisent des gaz (c’est le principe de la méthanisation), mais que la puissance de ces gaz peut ne pas être maîtrisée. C’est ce qui produit parfois les explosions, comme à PLOUVORN. 

Et l’on nous dit que la méthanisation est sans danger?

En savoir plus sur les dangers liés à la méthanisation: voir le site CNVM

Nuisances pour la population

Les nuisances sont nombreuses: 

  • Olfactives: des montagnes de fumier et de lisier, ça sent mauvais, sans parler des odeurs d’oeuf pourri liées aux gaz, notamment (H2S)
  • Visuelles … nous habitons un charmant coin de campagne, cette usine va être comme une verrue dans le paysage.
  • Sonores … On aura du mal à nous faire croire que tout cela fonctionne dans un silence absolu.
  • Economiques … Les propriétaires des habitations de la zone vont voir le prix de leur bien chuter sévèrement.

Nous sommes venus en zone rurale pour bénéficier d’une qualité de vie, et nous tenons à le rester !

Pollution de l’environnement

Les résidus de la méthanisation polluent la nappe phréatique.

A l’issue de la procédure de méthanisation, il y a des restes liquides et solides dénommés à tort « digestat ». Ces restes sont épandus à la surface des champs.
Il faut savoir que la méthanisation se fait dans un environnement sans oxygène, dans lequel des milliards de bactéries de différentes sortes s’activent. Certaines sont sérieusement pathogènes.
A l’issue du processus de méthanisation, une phase d’ »hygiènisation » du digestat (procédé qui consiste à chauffer le digestat à 70°C pendant une certaine période, a lieu. Lors de l’épandage du digestat, les bactérie anaérobies vont mourir à l’air, mais malgré l’hygiénisation, il reste un nombre considérable d’agents pathogènes, des effets des ions ammoniums du digestat liquide qui vont s’infiltrer jusqu’à la nappe pour former plus de nitrates, des pesticides et autres phytos qui sont dans les intrants et dont certains ne sont pas détruits par la méthanisation.
L’épandage du digestat en dépose donc une grande quantité sur les sols. Le digestat étant en majorité liquide, ces agents pathogènes passent ainsi dans le sol et rejoignent … la nappe phréatique, contribuant à sa pollution déjà bien engagée par tous les produits phyto sanitaires deversés dans les terres par l’agriculture.
La pollution de la nappe phréatique est l’un des risques majeurs liés à l’activité de méthanisation.

Mais il n’y a pas que cela …

Les abeilles et les vers de terre sont les premières victimes immédiates, après épandage du digestat dans les champs. Constaté partout en France. Tout le monde connaît le rôle des abeilles, essentiel. Moins de gens connaissent le rôle des vers de terre. Ils ont également un rôle très important. Ils se déplacent dans le sol en creusant des galeries, ce qui contribue à aérer les sols et à leur permettre de rester en bonne santé. Cela sert aussi et c’est essentiel à la formation de l’humus.
Leur diminution est spectaculaire, comme souligné par des scientifiques, de deux tonnes à l’hectare en 1950, il semble que l’on soit actuellement à environ 200 kg ! Dramatique …

Et on ose nous dire que la méthanisation c’est … « écologique » !

Les gaz à effet de serre

L’empreinte carbone semble être une forte préoccupation de nos jours. Elle est aussi au coeur des débats lorsqu’on parle de méthanisation. En fait, elle sert de chiffon rouge. C’est bien pratique et surtout pendant qu’on parle de bilan carbone on ne parle pas des autres gaz autrement plus préoccupants.

Les fuites ont des conséquences très graves … volontairement « oubliées »

Daniel Chateigner, professeur de physique à l’université de Caen, explique « Les odeurs pestilentielles provenant d’une méthanerie sont le signe que des gaz s’échappent de ces installations. Le principe de la méthanisation est de transformer des déchets organiques en biogaz, composé essentiellement de méthane. Mais le processus génère d’autres gaz, comme le sulfure d’hydrogène (H2S). Il est non seulement toxique mais aussi très corrosif. A force, il peut percer les tubulures d’un méthaniseur et provoquer des fuites de méthane, gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le C02 . »

« L’ammoniac quant à lui, pourrait réagir au contact de l’air et s’oxyder pour générer du protoxyde d’azote, un gaz à effet de serre 300 fois plus puissant que le C02», a souligné Daniel Chateigner au site Reporterre qui consacre une enquête complète à la méthanisation.

Il faut préciser en ce qui concerne l’effet de serre du méthane et du protoxyde d’azote, que le PRG (Pouvoir de Réchauffement Global) augmente avec le temps car la concentration de méthane augmente au fur et à mesure dans l’atmosphère. Ainsi, l’ADEME annonce des chiffres calculés sur une durée de vie des installations de 100 ans. Or les installations dureront nettement moins longtemps. Sans doute entre 25 et 30 ans. De sorte qu’en prenant cette durée de vie des installations, le PRG du méthane serait plutôt autour de 60 ou 80 (86 fois plus puissant que le CO2 sur 20 ans). Cette petite acrobatie de l’ADEME permet de minimiser les dangers du méthane pour l’atmosphère !

De plus, prétendre qu’il n’y a aucun problème de fuite dans les méthaneries, comme on l’entend souvent, est un mensonge éhonté. Aucune méthanerie n’est épargnée par ce sujet. Et cela s’aggrave en même temps que vieillissent les installations.

De ce fait, faire semblant d’être préoccupé par le bilan carbone en oubliant de mentionner les fuites de méthane, d’ammoniac et leurs conséquences sur l’effet de serre dont est victime notre planète, est un authentique mensonge par omission. Et une tromperie des populations.

Dévaluation des prix de l’immobilier

Que nous voulions vendre plus tard, nos biens immobiliers, ou que nous voulions les laisser à nos enfants, il faut savoir dès à présent qu’ils auront perdu une grande partie de leur valeur, de par la présence d’une usine à proximité. Et quand bien même, qui voudra acheter nos maisons si c’est pour vivre dans la pollution et le danger lié aux risques d’explosion et à la toxicité des relents de l’usine? 

Personne, bien évidemment… 

La méthanisation à Serbonnes comme aux alentours, c’est une très mauvaise affaire..

La hausse des impôts locaux

Qui dit site de méthanisation dit circulation accrue des véhicules agricoles sur nos routes et chemins de campagne, et, par voie de conséquence, entretien et réfection réguliers par les services municipaux, et donc hausse des impôts locaux. Quand bien même les sites de méthanisation ne bénéficieraient d’aucune subvention, ce qui reste totalement improbable, le coût pour l’habitant serbonnois, courlonnais, et tous les habitants des environs, est de toute façon rendu inéluctable ne serait-ce que par l’entretien des voieries. Est-ce véritablement cela que nous voulons?

Agissez dès maintenant, aidez- nous à défendre notre qualité de vie à tous, de plusieurs manières: 

Signez la pétition, (si ce n’est pas déjà fait)

Adhérez dès maintenant à l’association CVTCA, qui nous défend tous